Je suis un béotien, je pensais que tu trempais ton pinceau dans l'encre de chine directement. J'ai du louper quelque chose.
Le Soleil Royal de Sergal au 1:77ème par "e-Vol_u-Tion"
Je suis un béotien, je pensais que tu trempais ton pinceau dans l'encre de chine directement. J'ai du louper quelque chose.
JJ
L'encre de chine, c'est de l'eau, trop dangereux sur un modèle en bois qui est poreux de s'amener même doucement avec un pinceau qui risque de goutter
Un truc que j'ai omis : passer plusieurs fois permet de moduler la saturation de la teinte obtenue, et c'est très facile à faire au tampon, beaucoup moins au pinceau
Les calligraphes chinois, ou les peintres sur porcelaine ont un autre coup de main que nous autres, et leur pinceau ne risque pas de baver...
Un truc que j'ai omis : passer plusieurs fois permet de moduler la saturation de la teinte obtenue, et c'est très facile à faire au tampon, beaucoup moins au pinceau
Les calligraphes chinois, ou les peintres sur porcelaine ont un autre coup de main que nous autres, et leur pinceau ne risque pas de baver...
Poursuite de la pose du gréement.
Essentiellement au niveau de l'artimon avec les balancines de la vergue oblique de voile latine d'artimon, les galhaubans du perroquet de fougue, du faux étai d'artimon, de l'étai du perroquet de fougue, mais également cette pièce de gréement dont j'ignore totalement le nom au dessus de la vergue oblique et deux autres partant du sommet du perroquet de fougue vers les haubans du grand bas-mât, dont l'une est dormante et l'autre courante, ces trois dernières pièces de gréement étant entourées en noir sur la photo.
Le capelage des galhaubans de grand hunier est fait et les galhaubans déjà ajustés de longueur mais laissés en instance pour ne pas gêner la suite.
Vous remarquez également sur la droite entre le grand mât et le misaine les pendeurs, drailles et palans nécessaires au levage des canots.
Essentiellement au niveau de l'artimon avec les balancines de la vergue oblique de voile latine d'artimon, les galhaubans du perroquet de fougue, du faux étai d'artimon, de l'étai du perroquet de fougue, mais également cette pièce de gréement dont j'ignore totalement le nom au dessus de la vergue oblique et deux autres partant du sommet du perroquet de fougue vers les haubans du grand bas-mât, dont l'une est dormante et l'autre courante, ces trois dernières pièces de gréement étant entourées en noir sur la photo.
Le capelage des galhaubans de grand hunier est fait et les galhaubans déjà ajustés de longueur mais laissés en instance pour ne pas gêner la suite.
Vous remarquez également sur la droite entre le grand mât et le misaine les pendeurs, drailles et palans nécessaires au levage des canots.
Je conserve avec grand intérêt ces précieux conseils quant à l'application de l'encre de chine.
Christian
Sébastien.
Christian
Sébastien.
Si j'ai bien compris tu privilégies l'utilisation de pinceaux spéciaux destinés à la peinture à l'encre ( ils ne bavent pas ) et les utiliser pour l'usage que l'on sait.
JJ
Non, je parle de tampon, puisqu'il s'agit de suivre des pièces en relief, telles que les préceintes ou les plat-bords, où c'est le système d'application le plus évident et le plus rapide, à condition d'avoir la main légère
D'une manière générale, la tension superficielle d'une peinture en phase aqueuse ne permet pas d'éviter sa progression par capillarité le long des joints d'où elle va se diffuser irrégulièrement de part et d'autre
Avec une encre de Chine, un tel débordement serait quasiment impossible à récupérer
A noter aussi que la teinte est plus régulière, et les bords parfaitement nets en procédant ainsi
Mantua traitait même au chiffon la mise en couleur des reliefs de ses photo découpes en laiton, mais en négatif, cette fois : le chiffon imprégné de solvant servait à dégager les reliefs du fond préalablement mis en couleur, mais avec le même effet : pas de bavure et contour parfaitement net
D'une manière générale, la tension superficielle d'une peinture en phase aqueuse ne permet pas d'éviter sa progression par capillarité le long des joints d'où elle va se diffuser irrégulièrement de part et d'autre
Avec une encre de Chine, un tel débordement serait quasiment impossible à récupérer
A noter aussi que la teinte est plus régulière, et les bords parfaitement nets en procédant ainsi
Mantua traitait même au chiffon la mise en couleur des reliefs de ses photo découpes en laiton, mais en négatif, cette fois : le chiffon imprégné de solvant servait à dégager les reliefs du fond préalablement mis en couleur, mais avec le même effet : pas de bavure et contour parfaitement net
Au niveau du mât de misaine et du beaupré.
Les galhaubans de petit hunier sont capelés, ajustés de longueur et également laissés en instance.
Le faux étai de misaine et l'étai de petit hunier sont en place.
La vergue de petit hunier est à sa place.
La vergue de petit beaupré aussi.
Encore une fois, le même type de pièce de gréement lui aussi courant et dont j'ignore toujours le nom, entouré en noir.
Une vue plus générale où on voit mieux que l'étai et le faux-étai de grand hunier sont placés.
Entretemps j'ai eu un accident de moto donc je ne l'ai repris qu'en mai 2014 dans le même état avec quand même un peu de casse, seulement le mât d'étendard du grand mât.
On distingue posées sur la dunette les ancres et leurs jas.
On les distingue très mal mais les gambes à revers de grand perroquet sont en cours de confection.
Restent également ces 4 canons de la 2e batterie en poupe à poser.
Les galhaubans de petit hunier sont capelés, ajustés de longueur et également laissés en instance.
Le faux étai de misaine et l'étai de petit hunier sont en place.
La vergue de petit hunier est à sa place.
La vergue de petit beaupré aussi.
Encore une fois, le même type de pièce de gréement lui aussi courant et dont j'ignore toujours le nom, entouré en noir.
Une vue plus générale où on voit mieux que l'étai et le faux-étai de grand hunier sont placés.
Entretemps j'ai eu un accident de moto donc je ne l'ai repris qu'en mai 2014 dans le même état avec quand même un peu de casse, seulement le mât d'étendard du grand mât.
On distingue posées sur la dunette les ancres et leurs jas.
On les distingue très mal mais les gambes à revers de grand perroquet sont en cours de confection.
Restent également ces 4 canons de la 2e batterie en poupe à poser.
un gros plan sur le chouquet de grand hunier.
Les gambes de revers sont terminées.
Les haubans de grand perroquet sont capelés et ridés.
Les palans de hissage et les balancines ont reçu leurs manoeuvres.
Même photo mais plus proche et surtout plus nette.
Différents angles de vue du chouquet de petit hunier.
Les gambes de revers sont terminées.
Les haubans sont capelés mais non ridés car la dernière estrope est maintenue en séchage.
2 photos de rappel du chouquet du perroquet de fougue et du gréement alentour.
Finalement une vue d'ensemble des huniers et perroquets du misaine et du grand mât mais surtout les galhaubans de plus en plus impatients d'être fixés.
Les gambes de revers sont terminées.
Les haubans de grand perroquet sont capelés et ridés.
Les palans de hissage et les balancines ont reçu leurs manoeuvres.
Même photo mais plus proche et surtout plus nette.
Différents angles de vue du chouquet de petit hunier.
Les gambes de revers sont terminées.
Les haubans sont capelés mais non ridés car la dernière estrope est maintenue en séchage.
2 photos de rappel du chouquet du perroquet de fougue et du gréement alentour.
Finalement une vue d'ensemble des huniers et perroquets du misaine et du grand mât mais surtout les galhaubans de plus en plus impatients d'être fixés.
J'ai continué en modifiant légèrement la poulaine à savoir en rajoutant deux petites portes qui comblaient les ouvertures béantes, laissant apparaître de façon trop flagrante à mon goût que ce n'est pas un modèle d'arsenal.
Les deux canons de chasse de la 2ème batterie sont posés et les mantelets afférents en position ouverte.
Il semblerait que les deux ouvertures de la 3ème batterie ne soient pas des sabords mais seulement des fenêtres cependant même problème que les portes de poulaines, on voyait à l'intérieur alors j'ai préféré les transformer en sabord avec 2 canons de chasse supplémentaires le rendant un peu plus menaçant.
Les ancres sont liées au cordage de mouillage par leur organeau mais la caliorne de capon n'est pas encore installée.
En bas, on peut distinguer les canons qui vont nécessiter une retouche car leur support n'est pas assez en retrait du sabord et le fait trop ressortir comme on peut le distinguer sur la seconde photo.
Plusieurs angles de vue où plusieurs nouveaux éléments sont en place.
La vergue de grand perroquet est en place, les palans de hissage et les balancines ont reçu leurs manoeuvres.
Les 2 galhaubans de grand hunier et le galhauban de grand perroquet sont enfin ridés.
L'étai de grand perroquet et l'étai de petit perroquet sont en place.
Différents angles de vue de la hune de grand mât.
Les deux canons de chasse de la 2ème batterie sont posés et les mantelets afférents en position ouverte.
Il semblerait que les deux ouvertures de la 3ème batterie ne soient pas des sabords mais seulement des fenêtres cependant même problème que les portes de poulaines, on voyait à l'intérieur alors j'ai préféré les transformer en sabord avec 2 canons de chasse supplémentaires le rendant un peu plus menaçant.
Les ancres sont liées au cordage de mouillage par leur organeau mais la caliorne de capon n'est pas encore installée.
En bas, on peut distinguer les canons qui vont nécessiter une retouche car leur support n'est pas assez en retrait du sabord et le fait trop ressortir comme on peut le distinguer sur la seconde photo.
Plusieurs angles de vue où plusieurs nouveaux éléments sont en place.
La vergue de grand perroquet est en place, les palans de hissage et les balancines ont reçu leurs manoeuvres.
Les 2 galhaubans de grand hunier et le galhauban de grand perroquet sont enfin ridés.
L'étai de grand perroquet et l'étai de petit perroquet sont en place.
Différents angles de vue de la hune de grand mât.
Avant l'introduction du bout-dehors, l'étai de grande hune était raidi par un système de palans qui s'appelait le bras d'étai
Celui qui est monté ici, correspondrait plutôt à un modèle anglais entre 1580 et 1590, le modèle français vers 1690 serait plus simple avec un brin passant sur deux poulies seulement (source WzM Encyclopédie des Modèles Réduits p. 295)
L'étai de petite hune pouvait aussi être muni du même type de dispositif
Pour un modèle présenté à sec de toile, il est possible d'omettre les araignées, je pense, puisqu'elles servent à prévenir l'usure prématurée des voiles consécutive au battement des voiles contre les hunes
Normalement, le cordage clair est réservé aux manœuvres, les étais sont plus foncés, et ce sont des bittons dans le prolongement des allonges où l'on frappe les manœuvres de beaupré, les cabillots étant regroupés en rangées sur des râteliers pour recevoir les divers brins, et ne sont jamais plantés dans un plat bord, qui n'est qu'une lisse de finition sans résistance mécanique pour encaisser la moindre traction
Comme la manœuvre est lovée en huit autour du cabillot, on comprend bien qu'un cabillot dont la tête et la tige ne seraient pas directement accessibles ne permettrait pas d'y frapper une quelconque manœuvre
Les nouer simplement au pied des rambardes de pont est bien sûr une erreur commune des kits
Celui qui est monté ici, correspondrait plutôt à un modèle anglais entre 1580 et 1590, le modèle français vers 1690 serait plus simple avec un brin passant sur deux poulies seulement (source WzM Encyclopédie des Modèles Réduits p. 295)
L'étai de petite hune pouvait aussi être muni du même type de dispositif
Pour un modèle présenté à sec de toile, il est possible d'omettre les araignées, je pense, puisqu'elles servent à prévenir l'usure prématurée des voiles consécutive au battement des voiles contre les hunes
Normalement, le cordage clair est réservé aux manœuvres, les étais sont plus foncés, et ce sont des bittons dans le prolongement des allonges où l'on frappe les manœuvres de beaupré, les cabillots étant regroupés en rangées sur des râteliers pour recevoir les divers brins, et ne sont jamais plantés dans un plat bord, qui n'est qu'une lisse de finition sans résistance mécanique pour encaisser la moindre traction
Comme la manœuvre est lovée en huit autour du cabillot, on comprend bien qu'un cabillot dont la tête et la tige ne seraient pas directement accessibles ne permettrait pas d'y frapper une quelconque manœuvre
Les nouer simplement au pied des rambardes de pont est bien sûr une erreur commune des kits
Dernière édition par Captain CHRIS le Jeu 14 Fév 2019 - 23:16, édité 2 fois
Christian,
je t'avouerai que j'ai suivi les instructions de montage et malheureusement, j'ai constaté avec le temps qu'elles étaient bourrées d'erreurs de conception.
tu trouveras ci-après des illustrations à l'origine de ces erreurs.
les rides de ces étais renvoient à l'étape détaillée P.84 et celle du grand étai porte la légende D/S signifiant qu'il y en a 2, de part et d'autre du misaine.
Par contre, malgré quelques recherches, je n'ai rien trouvé sur les bras d'étai.
Aurais-tu un dessin à me proposer pour comprendre mieux à quoi cela ressemble?
Je t'avouerai que des explications sans dessin me sont difficilement compréhensibles.
Encore une erreur de kit, car j'ai utilisé les bobines fournies. Mais je devine que c'est pour éviter à échelle 1/1 de confondre le dormant et le courant.
Et il est hors de question que je redéfasse le gréement.
Je te rejoins complètement sur l'ineptie des cabillots frappés dans la lisse mais encore une fois, erreur de conception du kit. La traction est transmise au râtelier qui la retransmet aux bittes de râtelier, le cabillot n'est là que pour empêcher un glissement latéral sur le râtelier.
les numéros de manoeuvres montrent où elles finissent attachées.
Une vue de haut montrant ces points d'attache.
J'aurais certes pu éviter ces erreurs car sur le San Juan, ces bitons dont tu parles étaient bien en place et servaient de point d'attache des manoeuvres de la vergue de civadière et de contre-civadière.
A ma décharge, il s'est presque écoulé 15 ans entre ces deux réalisations et je n'ai récupéré le San Juan que récemment pour pouvoir le constater.
je t'avouerai que j'ai suivi les instructions de montage et malheureusement, j'ai constaté avec le temps qu'elles étaient bourrées d'erreurs de conception.
tu trouveras ci-après des illustrations à l'origine de ces erreurs.
les rides de ces étais renvoient à l'étape détaillée P.84 et celle du grand étai porte la légende D/S signifiant qu'il y en a 2, de part et d'autre du misaine.
Par contre, malgré quelques recherches, je n'ai rien trouvé sur les bras d'étai.
Aurais-tu un dessin à me proposer pour comprendre mieux à quoi cela ressemble?
Je t'avouerai que des explications sans dessin me sont difficilement compréhensibles.
Encore une erreur de kit, car j'ai utilisé les bobines fournies. Mais je devine que c'est pour éviter à échelle 1/1 de confondre le dormant et le courant.
Et il est hors de question que je redéfasse le gréement.
Je te rejoins complètement sur l'ineptie des cabillots frappés dans la lisse mais encore une fois, erreur de conception du kit. La traction est transmise au râtelier qui la retransmet aux bittes de râtelier, le cabillot n'est là que pour empêcher un glissement latéral sur le râtelier.
les numéros de manoeuvres montrent où elles finissent attachées.
Une vue de haut montrant ces points d'attache.
J'aurais certes pu éviter ces erreurs car sur le San Juan, ces bitons dont tu parles étaient bien en place et servaient de point d'attache des manoeuvres de la vergue de civadière et de contre-civadière.
A ma décharge, il s'est presque écoulé 15 ans entre ces deux réalisations et je n'ai récupéré le San Juan que récemment pour pouvoir le constater.
Le bras d'étai, c'est le montage en zig-zag sur poulies qui figure sur ton premier croquis
Allez, ce n'est pas si grave, personne n'ira vérifier tous ces détails !
Bonne nuit
Christian
Allez, ce n'est pas si grave, personne n'ira vérifier tous ces détails !
Bonne nuit
Christian
A l'origine, j'avais placé les préceintes basses plus bas que prévu, essentiellement pour masquer un défaut de bordé à tribord en proue. Cependant elles figurent la ligne de flottaison, et plus le temps passait, plus je trouvais cela disgracieux.
Je décidai donc de les ré-hausser au niveau initialement prévu faisant réapparaître ce défaut évoqué, ce qui m'obligea donc à entamer localement le 2nd bordé.
Pour rappel, l'ancienne position des préceintes basses.
Leurs nouvelles positions, originellement prévues.
Préceintes tribord posées et en cours de collage après réparation du défaut.
Je décidai donc de les ré-hausser au niveau initialement prévu faisant réapparaître ce défaut évoqué, ce qui m'obligea donc à entamer localement le 2nd bordé.
Pour rappel, l'ancienne position des préceintes basses.
Leurs nouvelles positions, originellement prévues.
Préceintes tribord posées et en cours de collage après réparation du défaut.
On continue avec le percement de jaumière effectué avant le ré-haussement des préceintes.
Quelques retouches de peinture.
Cependant l'aspect du contreplaqué brûlé par le laser de découpe ne me plaît vraiment pas, je décide donc de le recouvrir de baguettes similaires au 2nd bordé ainsi qu'une baguette de finition servant de séparation entre la partie peinte de la voute et l'arcasse. Elargissement de la jaumière trop étroite.
Ainsi que le safran.
Or la pose du vernis montre une différence de teinte, et pour cause, celui racheté est incolore alors que celui utilisé jusqu'à maintenant avait une teinte légèrement jaune.
Heureusement, j'ai récemment retrouvé une bouteille contenant de l'ancien vernis, suffisamment pour reprendre les préceintes, le bordé alentour, le safran et l'étambot, sans oublier les deux canots de sauvetage toujours bruts.
Pose des ferrures sur l'étambot.
Ainsi que sur le safran.
Puis mise en place.
Pose définitive des baguettes de séparation voûte-arcasse.
Pose des décorations de voûte et percement près de la jaumière en vue de recevoir une autre décoration.
Quelques retouches de peinture.
Cependant l'aspect du contreplaqué brûlé par le laser de découpe ne me plaît vraiment pas, je décide donc de le recouvrir de baguettes similaires au 2nd bordé ainsi qu'une baguette de finition servant de séparation entre la partie peinte de la voute et l'arcasse. Elargissement de la jaumière trop étroite.
Ainsi que le safran.
Or la pose du vernis montre une différence de teinte, et pour cause, celui racheté est incolore alors que celui utilisé jusqu'à maintenant avait une teinte légèrement jaune.
Heureusement, j'ai récemment retrouvé une bouteille contenant de l'ancien vernis, suffisamment pour reprendre les préceintes, le bordé alentour, le safran et l'étambot, sans oublier les deux canots de sauvetage toujours bruts.
Pose des ferrures sur l'étambot.
Ainsi que sur le safran.
Puis mise en place.
Pose définitive des baguettes de séparation voûte-arcasse.
Pose des décorations de voûte et percement près de la jaumière en vue de recevoir une autre décoration.
Reprise de la finition au niveau des courbes de jottereaux car l'aspect brûlé du contreplaqué néanmoins poncé me gêne donc pose d'un morceau de baguette similaire à celles utilisées pour les préceintes basses.
Puis ponçage jusqu'à niveler les deux surfaces, bâbord et tribord.
Finalement, repose des martingales, bâbord et tribord aussi.
Puis ponçage jusqu'à niveler les deux surfaces, bâbord et tribord.
Finalement, repose des martingales, bâbord et tribord aussi.
Tout ça est bien fait, et la correction de la grande préceinte était nécessaire
La jaumière est plutôt ovalisée horizontalement en général, ce qui est la forme idéale pour minimiser l'ouverture ménagée pour le débattement de la mèche, et le trou est obturé par une toile imperméable qui empêche les entrées d'eau sans contrarier pour autant le débattement du safran
Les ligatures de beaupré sont généralement croisées en leur milieu pour plus de solidité
Les chants respectifs du safran et de l'étambot sont taillées en formes de V opposés, pour éviter les remous, et fermer l'espace entre le safran et la coque, le débattement latéral doit atteindre 30° de chaque bord
La jaumière est plutôt ovalisée horizontalement en général, ce qui est la forme idéale pour minimiser l'ouverture ménagée pour le débattement de la mèche, et le trou est obturé par une toile imperméable qui empêche les entrées d'eau sans contrarier pour autant le débattement du safran
Les ligatures de beaupré sont généralement croisées en leur milieu pour plus de solidité
Les chants respectifs du safran et de l'étambot sont taillées en formes de V opposés, pour éviter les remous, et fermer l'espace entre le safran et la coque, le débattement latéral doit atteindre 30° de chaque bord
Bonjour Sébastien
Tu as fourni un max de travail sur ce navire. Je suis raccord avec Christian pour ses observations très pointues.
J'exprime mes regrets pour l'armement des canons de poulaines qui ne sont jamais armés car inutilisables dans la réalité au risque de tirer sur le beaupré et le gréement de son propre navire. Ses sabords n'avaient d'utilité que l'aération de la batterie ,et ,vu la proximité des dites poulaines,cela devait être parfumé, mais avec les paquets de mer......
Mes regrets également pour les " couleuvrine-pierriers ou autres espingoles " sur des charrettes a bras d'une autre époque ( 1630) qui encombre tes gaillards. Si tu pouvais les remplacer par des pièces sur affuts , cela rendrait plus crédible cet armement. D'ailleurs certaines de ces bouches à feu sont positionnées comme sur le Sovereign of the seas,c'est à dire pouvant faire feu sur la grand -rue.......Illogique en 1690.
Christian doit souffrir comme moi devant la brillance de ta peinture très " laquée " quoiqu'il aime si je me souviens bien que cela soit très " astiqué......... Un apparence plus satinée serait me semble t il plus adaptée.
Comme tu vois la vie de modéliste n'est pas un long fleuve tranquille.
Bon courage Amicalement Jean-Jacques
Pour les sabords de poulaines, je crois savoir aussi qu'ils peuvent aussi servir à charger des espars de rechange
Pour le reste, les kits nécessitent un esprit critique affûté, à la hauteur de la fumisterie qui gouverne les fabricants...
Pour le reste, les kits nécessitent un esprit critique affûté, à la hauteur de la fumisterie qui gouverne les fabricants...
Toujours d'accord
JJ
bonjour Sébastien
j'a vue que l'ont te parlé de la couleur bleu de ton navire ainsi que quelques cordage mais apparemment personne n'a vue cette erreur grossière je veux te parler de tes araignées qui a mon avis si sergal te les fait mètre comme ça il ferait mieux cueillir des pâquerettes au lieu de vendre des boites
je te met des photos de mon ambitieux pour te montrer comment cela doit être par contre le cercle bleu c'est pour te dire que le mat d'artimon a aussi une araignée
A + Christian
j'a vue que l'ont te parlé de la couleur bleu de ton navire ainsi que quelques cordage mais apparemment personne n'a vue cette erreur grossière je veux te parler de tes araignées qui a mon avis si sergal te les fait mètre comme ça il ferait mieux cueillir des pâquerettes au lieu de vendre des boites
je te met des photos de mon ambitieux pour te montrer comment cela doit être par contre le cercle bleu c'est pour te dire que le mat d'artimon a aussi une araignée
A + Christian
Bonjour Christian
.Autre remarque, la qualité, l'aspect des hunes de Altaya par rapport au disque simplissime de Sergal,sans parler du travail de qualité du modéliste. Au prix de la maquette Sergal, c'est de l'arnaque pur et simple
JJ
bonjour Jean Jacques
affirmatif c'est dur pour le porte feuille
A + Christian
affirmatif c'est dur pour le porte feuille
A + Christian
Bonjour,
La vérité toute crue, c'est que Mantua-Sergal, Panart & co changent de mains sans arrêt, ce qui n'est jamais bien bon pour le contrôle qualité...
Je me posais la question de la nécessité de figurer les araignées sur un modèle présenté à sec de toile : mon arrière-pensée était qu'on pouvait les omettre dans ce cas-là, mais sans en être certain, toutefois...
De toute manière, le filin constitutif de celles-ci paraît beaucoup trop gros, ce qui, avec la couleur blanche du matériau utilisé, concourt à leur donner un aspect massif, alors que sur un modèle en Arsenal, on les voit à peine...
Le modèle Sergal n'a d'ailleurs pas la cote chez les connaisseurs, notamment à cause de la forme grossière en sabot de la proue, à comparer avec celle de l'Ambitieux, par exemple
D'acceptable chez Mantua, il n'y a guère eu que la Royal Caroline, et encore m'a-t-il fallu refaire tout le tableau arrière qui était fait en photo découpe de très médiocre qualité, sans parler des sempiternelles bourdes communes à la plupart des kits : cabillots hors d'échelle, ornements salopés ou absents, bois de piètre provenance, simplifications abusives, etc.
Tout le monde d'un peu aguerri en modélisme naval bois historique connaît cette litanie des kits plus ou moins par cœur !
Amitiés,
Christian
La vérité toute crue, c'est que Mantua-Sergal, Panart & co changent de mains sans arrêt, ce qui n'est jamais bien bon pour le contrôle qualité...
Je me posais la question de la nécessité de figurer les araignées sur un modèle présenté à sec de toile : mon arrière-pensée était qu'on pouvait les omettre dans ce cas-là, mais sans en être certain, toutefois...
De toute manière, le filin constitutif de celles-ci paraît beaucoup trop gros, ce qui, avec la couleur blanche du matériau utilisé, concourt à leur donner un aspect massif, alors que sur un modèle en Arsenal, on les voit à peine...
Le modèle Sergal n'a d'ailleurs pas la cote chez les connaisseurs, notamment à cause de la forme grossière en sabot de la proue, à comparer avec celle de l'Ambitieux, par exemple
D'acceptable chez Mantua, il n'y a guère eu que la Royal Caroline, et encore m'a-t-il fallu refaire tout le tableau arrière qui était fait en photo découpe de très médiocre qualité, sans parler des sempiternelles bourdes communes à la plupart des kits : cabillots hors d'échelle, ornements salopés ou absents, bois de piètre provenance, simplifications abusives, etc.
Tout le monde d'un peu aguerri en modélisme naval bois historique connaît cette litanie des kits plus ou moins par cœur !
Amitiés,
Christian
Bonjour Christian, Jean-Jacques et Christian (Christian2).
beaucoup pour vos compliments et commentaires.
Tous ces remarques sont judicieuses et parfaitement justifiées.
@Christian
Pour les préceintes, je savais bien faire en les ré-haussant, avant cela, elles cassaient toute la dynamique et l'esthétique.
J'ai déjà vu cette pièce de cuir au niveau de la mèche du safran dans certains sujets, mais je la réserve pour mon modèle d'arsenal dans quelques temps.
Les ligatures de beaupré, je note pour plus tard mais quand on n'y réfléchit bien, c'est logique et cela concentre la tension au niveau du croisement au lieu de la répartir tout le long d'autant qu'elles sont très longues sur le Soleil Royal.
Je pensais évidemment reprendre le safran , ne serait ce que pour changer le vernis donc légère modification comme préconisé en prévision.
@Jean-Jacques
Je suis parfaitement d'accord avec l'ineptie d'armer ces canons quant au risque énoncé, je m'étais déjà fait cette réflexion mais un profane ou un néophyte ne peut bien souvent pas remarquer ce genre de détail, inepte quant à sa véracité, et qui au contraire, constituera un point supplémentaire où fixer son regard, la couleur intérieur du mantelet aidant.
Et je dois bien avouer que la plupart des personnes qui passent chez moi ne sont pas des experts.
Pour les canons de gaillard, quel modèle ou référence proposerais-tu, n'ayant dans l'armement, je le redis, des connaissances très limitées?
Pour ceux orientés vers la grand-rue, j'avais mis un commentaire sous la 3ème photo du message n°5, page 1 de ce sujet.
Il me semble que vu leur position, ils gêneraient le passage et qu'ils ne sont mis en place qu'en situation de combat, je dis cela avec une certaine réserve car je n'en ai aucune certitude.
Pour la couleur, j'avais utilisé la peinture humbrol bleu de France n°14 qui bien sûr est un gloss mais là encore, je vais laisser comme ça car cela demanderait trop de travail à la changer par contre je note pour l'avenir, teinte satinée.
@ Christian
Pour les sabords de poulaine, c'est tout à fait plausible comme accès au passage d'espars de rechange.
Je me souviens que sur la planche n°5 de la monographie de la Belle Poule, on voit des espars posées sur le centre du pont de batterie alors il est vrai qu'il y a aussi une énorme ouverture du pont supérieur, donc sur la Belle Poule, peut-être était par cette ouverture qu'on faisait passer ces espars de rechange??
@ Christian (Christian2)
Dans ce cas, je confirme qu'ils feraient mieux de vendre des pâquerettes parce que malheureusement c'est comme cela qu'ils préconisent de faire les araignées comme suit
Alors que c'est comme cela;
Et malheureusement ils ne montrent pas sur les plans en élévation d'en mettre une sur le mât d'artimon.
@Jean-Jacques
Les hunes sont normalement plus travaillées mais c'est moi qui ai omis de les terminer.
Une chose de plus à reprendre.
Tout cela pour dire que vos remarques ne font que renforcer le fait que pour moi le temps des kits est terminé et qu'il est temps après avoir terminé tous mes modèles en cours de passer à l'arsenal.
En tant que charpentier et menuisier plus ma patience et mon perfectionnisme et ce malgré quelques grosses erreurs de réalisation par une conception biaisée des kits, cela devrait le faire.
J'ai trop hâte.
encore pour vos compliments et commentaires.
Je vous souhaite un très bon après-midi sous ce beau soleil précoce de printemps.
A très bientôt.
Sébastien.
beaucoup pour vos compliments et commentaires.
Tous ces remarques sont judicieuses et parfaitement justifiées.
@Christian
Pour les préceintes, je savais bien faire en les ré-haussant, avant cela, elles cassaient toute la dynamique et l'esthétique.
J'ai déjà vu cette pièce de cuir au niveau de la mèche du safran dans certains sujets, mais je la réserve pour mon modèle d'arsenal dans quelques temps.
Les ligatures de beaupré, je note pour plus tard mais quand on n'y réfléchit bien, c'est logique et cela concentre la tension au niveau du croisement au lieu de la répartir tout le long d'autant qu'elles sont très longues sur le Soleil Royal.
Je pensais évidemment reprendre le safran , ne serait ce que pour changer le vernis donc légère modification comme préconisé en prévision.
@Jean-Jacques
Je suis parfaitement d'accord avec l'ineptie d'armer ces canons quant au risque énoncé, je m'étais déjà fait cette réflexion mais un profane ou un néophyte ne peut bien souvent pas remarquer ce genre de détail, inepte quant à sa véracité, et qui au contraire, constituera un point supplémentaire où fixer son regard, la couleur intérieur du mantelet aidant.
Et je dois bien avouer que la plupart des personnes qui passent chez moi ne sont pas des experts.
Pour les canons de gaillard, quel modèle ou référence proposerais-tu, n'ayant dans l'armement, je le redis, des connaissances très limitées?
Pour ceux orientés vers la grand-rue, j'avais mis un commentaire sous la 3ème photo du message n°5, page 1 de ce sujet.
Il me semble que vu leur position, ils gêneraient le passage et qu'ils ne sont mis en place qu'en situation de combat, je dis cela avec une certaine réserve car je n'en ai aucune certitude.
Pour la couleur, j'avais utilisé la peinture humbrol bleu de France n°14 qui bien sûr est un gloss mais là encore, je vais laisser comme ça car cela demanderait trop de travail à la changer par contre je note pour l'avenir, teinte satinée.
@ Christian
Pour les sabords de poulaine, c'est tout à fait plausible comme accès au passage d'espars de rechange.
Je me souviens que sur la planche n°5 de la monographie de la Belle Poule, on voit des espars posées sur le centre du pont de batterie alors il est vrai qu'il y a aussi une énorme ouverture du pont supérieur, donc sur la Belle Poule, peut-être était par cette ouverture qu'on faisait passer ces espars de rechange??
@ Christian (Christian2)
Dans ce cas, je confirme qu'ils feraient mieux de vendre des pâquerettes parce que malheureusement c'est comme cela qu'ils préconisent de faire les araignées comme suit
Alors que c'est comme cela;
Et malheureusement ils ne montrent pas sur les plans en élévation d'en mettre une sur le mât d'artimon.
@Jean-Jacques
Les hunes sont normalement plus travaillées mais c'est moi qui ai omis de les terminer.
Une chose de plus à reprendre.
Tout cela pour dire que vos remarques ne font que renforcer le fait que pour moi le temps des kits est terminé et qu'il est temps après avoir terminé tous mes modèles en cours de passer à l'arsenal.
En tant que charpentier et menuisier plus ma patience et mon perfectionnisme et ce malgré quelques grosses erreurs de réalisation par une conception biaisée des kits, cela devrait le faire.
J'ai trop hâte.
encore pour vos compliments et commentaires.
Je vous souhaite un très bon après-midi sous ce beau soleil précoce de printemps.
A très bientôt.
Sébastien.