Vaisseau de 110 canons la Bretagne sur kit Altaya revisité au 1/80 par JJ

Bonsoir Rémy,

Merci pour ces informations. Je vais aller voir.

A plus.

Bonne nuit.

La macro ne pardonne pas, je donnerai d'autres coups de pinceau




Eh oui, il y a même un petit mousse amenant une gargousse. Il mérite bien un pantalon bleu le pauvre gosse.

Toujours sans loupe ( on ne se refait pas........),je retournerai a l'ouvrage.

Bonne apres midi. JJ

Bonjour Jean-Jacques,

Il s'agrandit bien ton équipage ! Bien réussis tes personnages, malgré la macro et l'absence de loupe !!!

A plus et patience pour la réception.

A pluche.

Bonne après-midi.

Je viens de redonner un coup de pinceau . Il est assez difficile de faire mieux à cette échelle me semble t il.




J'ai crée un sujet spécifique figurines

Et bien Jean-Jacques, tu m'en bouche un coin ! La précision de peinture à une si petite échelle, chapeau.

Afin de " masquer " les délires altayen ( pont en rouge........) j'ai ajouté les caillebotis ( ils ne sont pas tres bien réalisés..........). J'invente une excuse bidon, ils seront masqués en grandes parties par la ou les embarcations.
J' ai ouvert une écoutille équipée d'un escalier de récupération. J'y mettrai un personnage plus tard pour " l'échelle " .

. Non, ce n'est pas du sang sur la rampe, mon pinceau à dérapé, je corrigerai tout à l'heure.

J'ai vérifié sur les trois plans de Patrick Villiers supposés être la Bretagne. Je ne l'ai pas aperçu. Mais ce n'est qu'un accessoire  crédible à 99/%.



Bonne journée Amitiés JJ

Bonsoir  Jean jacques
Ça prend forme, et joliment !!!!!
J'aime bien aussi le petit banc que tu as fait. Je pense qu'il est tout à fait crédible même s'il n'est pas sur les plans de Patrick Villiers. A ce propos, je te fais part d'une remarque et j'aimerais ton avis : tous les plans que Patrick Villiers attribue à la Bretagne (livre ou dossier de plan) présentent un vaisseau percé à 15 sabords à la troisieme batterie alors que tous les projets connus en prévoyaient 16. As-tu une explication ?

L'éternelle question. Un navire percé a 16 sabords à sa 1 ère batterie et non la 3 ème est exceptionnel. C'était réservé a un navire amiral. L'avancé des techniques et des règlements dans l'architecture navale a fait que cette spécificité a été rapidement abandonnée pour laisser la place au percement à 15 .
Le sabord le plus extrême ( le premier ) était nommé sabord dit de chasse. Pour " chasser " ou ralentir un navire poursuivi. Dans la réalité ,celui-ci n'était pas armé ou tres rarement ou plus exactement armé par le déplacement de  la pièce voisine.
Ce qui explique que  les navires avait ce sabord vide de tout armement, entrouvert le plus souvent pour faciliter et augmenter la ventilation dans la batterie.
Le percement à 15 était réservé aux 80 canons et plus. Le percement à 14 avec la même disposition du 1 er sabord était pour les 74 canons.

J'espère avoir répondu le plus précisément à ta question selon mes connaissances.

A pluche Amitiés JJ

Je suis pas sûr qu'on se soit compris. Tous les plans connus de la Bretagne montrent 15 sabords à la première batterie, 16 à la deuxième et 16 à la troisième. Les plans que Patrick Villiers attribue à la bretagne ont tous 15 sabords à la troisième (au lieu des 16 )

Si tu as bien lu, aucun des plans n'est attribués a la Bretagne a coup sur. Le plan no 3 de l'encyclopédie de marine s'en rapproche le plus. le percement a 16 des batteries supérieur s'explique par leur emplacement en damier .
En relisant le chapitre consacré au 100 canons dans l'ouvrage de J C Lemineur ; les vaisseaux du roi soleil; ceux-ci étaient percés a 16 sabords mais armés a 15. Comme je te l'ai dit le sabord de chasse n'était pas armé. Les vaisseaux construits par la suite ont suivis cette disposition.

Pour " habiller " un peu la dunette ou gaillard d'arrière de notre Bretagne, je me suis amusé a fabriquer les cages a poules en m'inspirant de celles du Sans Pareil du musée de la marine.
Posées a sec en présentation, elles me paraissent hautes sur pieds. J'ai utilisé des cabillots retournés. J'ai l'intention de diminuer la hauteur en limant un peu ou en mettant des pieds ronds. Et puis il y a les mangeoires pour ces gallinacés.





Finalement , même avec des pieds ronds ( boules de racage), les mangeoires ne seraient pas assez basses. Eh oui le 1/80 c'est pas bien grand.

A suivre..........Amitiés JJ

Les cages a poules ont trouvées leur place et les poulettes ont leur mangeoires garnies......
le mat d'artimon a reçu son renfort et ses roustures, il recevra son complément qui s'insérera dans le chouquet, la hune recevra demain son rayonnage et ses poulies.



Amitiés JJ

JJ

Tes poulettes seront très bien installées !!

Amitiés

Xavier

: Merci Xavier, j'ai fais tout pour.

Bonsoir JJ.
N'oublie pas le coq pour animer la basse cour. Tu peux même en mettre plusieurs.
Je souhaite une bonne continuation pour cette belle maquette.
Amicalement.
Dan.

Je suis en train  de positionner les échelles accolées aux murailles et ce n'est pas une mince affaire vu la petitesse des échelons et la main courante qu'il faut installer. Je ne sais pas s'il y avait un coq, surtout des poules pour le quotidien des officiers. Les premiers personnages font leur apparition. Un matelot ( sans doute l'aide cuistot ) ouvrant la cage a poule et deux autres matelots en train de briquer un endroit du pont.

Mise en place délicate des anneaux pour bragues et garants des 8 livres.





Autre précision, a l'origine la Bretagne était présentée  comme un 100 canons avec 6 six 8 livres sur ses gaillards. On a compléter son armement avec 10 canons supplémentaires, ce qui en faisait un 110 canons officiellement. Cela nous fait un 108 canons.

Dommage que l'armement des 8 livres n'ait pas été remplacé par des caronades comme le faisait les Anglais. Elles portaient moins loin , mais faisaient des ravages ( on le vit bien vite par la suite ) et elles nécessitaient moins d'hommes pour les manœuvrer. La puissance de feu en aurait été sensiblement augmentée. Comme d' habitude ( trop peu , trop tard) il fallut attendre 1806 pour qu'un règlement oblige les arsenaux français a équiper vaisseaux et frégates de ce type d'armement.

Voila voila   A bientôt  JJ

 JJ

Toujours dans la précision et la vérité historique

Amitiés

Xavier

Bonjour Jean-Jacques
L'armement de notre vaisseau a pourtant bien été complété par des caronades :

"Un état du 19 juin 1794 lui donne l'armement suivant :
- 30 x 36 livres
- 32 x 24 livres
- 32 x 12 livres
- 16 x 8 livres
- 6 x 1 livre
- 6 caronades de 36 livres "
C. Forrer & C-Y Roussel

Mais à cette époque "la Bretagne" avait changé de nom et s'appelait "le Révolutionnaire".

Effectivement l' " état "d'armement du Révolutionnaire ( ex Bretagne ) fait mention de " caronades " de 36 livres. En fait ce sont des obusiers à la française dont l' efficacité est tres loin de celle prouvée des pièces anglaises.
De plus, ces pièces n'ont pas du tout la même forme. Ce genre de pièces d'artillerie a semble t il été installées au compte goutte sur certains bâtiments.






En vérifiant le pont de la Bretagne futur Révolutionnaire, ces 6 obusiers ont peut être été installés a la place des 8 livres sur le gaillard d'arrière. Mais rien n'est sur. Quand aux pièces de 1 livres ?............Je me demande ou elles auraient pu être placées. Près des cages a poule ?? Pour moi ,a 99,9 % , elles ne furent jamais installées, leur efficacité auraient été plus que discutable.
En 1794 ,la propagande révolutionnaire voulait montrer a tous prix la puissance de feu des navires français et les arsenaux installaient et augmentaient exagérément  l'artillerie sur les gaillards au détriment des qualités nautiques de ceux -ci. Nombre de pièces furent débarquées apres avoir été installées prématurément et d'une manière on ne plus aventureuse.
Pour plus de précisions, d'apres les spécialistes et historiens reconnus, ces obusiers ne furent pas installés ou rapidement démontés pendant les guerres de la révolution ou chargé  comme les canons de boulets pleins ou de mitraille.
De trop nombreux accidents du aux maniements des mèches et de la poudre en furent la cause, c'est pour cela que je ne l'ai pas mentionné.
Sur la maquette du musée de Brest, il n'y a aucun canons obusier ni de pièces de 1 livre. Sur la plupart des livres sur la Bretagne, l'armement initial sur les gaillards n'est que de 6 pièces de 8 livres. La logique veut que dix 8 livres aient été rajouté sur la grande dunette par la suite.

Merci Rémy pour ces précisions et pour ce travail d'équipe qui mérite attention.

Amicalement JJ

Beau boulot d'information que tout cela, et intéressant à suivre. La précision dans le texte autant que dans la réalisation de ta maquette.

En fait cet obusier-caronade est apparu sur le pont de la Vénus, prototype des frégates de 18 de type Sané en 1780. Lorsque les Français ont vu les Anglais commencés a installer les pièces du sieur Caron sur leurs bâtiments, ils ont voulu créer leur propre modèle. Ce fut un désastre. Ce pot a feu en acier était plus dangereux pour les servants que pour l'ennemi. La caronade anglaise était de meilleur conception et plus aboutie. Elle portait a 400 m et les artilleurs français évitaient de se trouver a leur portée. Les officiers français manœuvraient leur bâtiments à une portée supérieur amoindrissant leur puissance de feu. Malheureusement ce ne fut pas toujours possible et cette arme redoutable fit un carnage dans nos équipages. La caronade était surnommée l'écraseuse............

Bonne soirée JJ

Bonjour,
Pour la petite histoire, une frégate française était équipée de caronades en 1781 mais de caronades…….anglaises.
L'année précédente, Jean Baptiste de Vialis, commandant la frégate la Gracieuse capture un brick anglais le Finkastre armé de caronades (il avait déjà capturé la corvette anglaise le Zephyr en 1778).
Lorsqu'il est chargé, en 1781, d'accompagner le vaisseau de 110 le Majestueux commandé par le vicomte de Rochechouart qui doit rejoindre la flotte franco-espagnole à Cadix, il décide d'utiliser ces caronades dans l'armement de sa frégate la Précieuse.
Néanmoins, il ne sera pas entièrement satisfait de ces caronades et proposera alors leur fabrication en bronze plutôt qu'en fer. Et bien que les français aient eu tout loisir d'étudier ces caronades, il faudra attendre 23 ans (1804) pour que des pièces dignes de ce nom soient fabriquées chez nous.

J'ai peur d'avoir dépassé le sujet de ce post et de m'attirer les reproches du capitaine du navire !!!!! Faute avouée est à moitié pardonnée ?

Ça fait un peu grand quand même 23 ou 25 mm. Remy
A voir.
Amitié bernard