VERGUE DE BEAUPRÉ - Dictionnaire de Marine - 1742 - Henrik Bicker
Définition : (texte réadapté en Français actuel)
L'astérisque * indique un lien actif.
VERGUE, baleston.
C’est une pièce de bois longue et arrondie qui est une fois plus grosse au milieu qu'aux extrémités.
On la pose quarrément par son milieu sur le mât* vers les racages*.
Elle sert à porter une voile et quelquefois plusieurs lorsqu’on met à ses extrémités,
de gros anneaux avec des bout-dehors*, pour appareiller* les bonnettes en étui*.
Les Vergues doivent être dans leur milieu beaucoup plus épaisses qu'aux extrémités.
Par chaque pied de longueur qu’elles ont, elles doivent avoir un quart de pouce d’épaisseur dans leur milieu,
excepté la Vergue de foule* qui n'a pas besoin d’être si forte, parce qu’elle ne sert qu’à border le perroquet de foule*.
L’épaisseur des extrémités des Vergues doit être des deux cinquièmes de l'épaisseur du milieu.
VERGUE DE BEAUPRÉ, vergue de sivadière, baleston de beaupré, baleston de sivadière.
Placée à l'avant du vaisseau, sur le mât de beaupré*,
la Vergue de Beaupré doit avoir de longueur les cinq huitièmes de la grande vergue*,
mais on peut également calculer sa longueur sur le mât de beaupré* et dans ce cas, la Vergue de Beaupré
doit être de un quart plus courte que le mât de beaupré* parce que si elle était plus longue,
elle s’étendrait trop sur les côtés et empêcherait de voir devant le vaisseau.
Comme on n’amène pas la Vergue de Beaupré, elle ne possède pas de racage*.
VERGUE DE BEAUPRÉ PROLONGÉE, vergue de beaupré allongée, vergue de sivadiére prolongée,
vergue de sivadière allongée, baleston de beaupré prolongé, baleston de beaupré allongé,
baleston de sivadière prolongé, baleston de sivadière allongé.
Cela ne se dit que de la Vergue de Beaupré.
C’est à dire, appliquer la longueur de cette vergue sur la longueur de son mât qui est le mât de beaupré*,
ce qui se pratique principalement quand on veut empêcher un abordage par la proue* du vaisseau,
grâce au débordement que fait la Vergue de Beaupré de chaque côté du mât de beaupré*.
Un grand vaisseau prolonge aussi cette même vergue lorsqu’il veut aborder un plus petit bâtiment,
afin que le mât renforcé par là, tombe avec force par l’avant sur le vaisseau ennemi,
et le choque avec plus de violence.
On prolonge encore cette vergue pour s’empêcher de toucher un autre vaisseau en passant trop près.
Définition : (texte réadapté en Français actuel)
L'astérisque * indique un lien actif.
VERGUE, baleston.
C’est une pièce de bois longue et arrondie qui est une fois plus grosse au milieu qu'aux extrémités.
On la pose quarrément par son milieu sur le mât* vers les racages*.
Elle sert à porter une voile et quelquefois plusieurs lorsqu’on met à ses extrémités,
de gros anneaux avec des bout-dehors*, pour appareiller* les bonnettes en étui*.
Les Vergues doivent être dans leur milieu beaucoup plus épaisses qu'aux extrémités.
Par chaque pied de longueur qu’elles ont, elles doivent avoir un quart de pouce d’épaisseur dans leur milieu,
excepté la Vergue de foule* qui n'a pas besoin d’être si forte, parce qu’elle ne sert qu’à border le perroquet de foule*.
L’épaisseur des extrémités des Vergues doit être des deux cinquièmes de l'épaisseur du milieu.
VERGUE DE BEAUPRÉ, vergue de sivadière, baleston de beaupré, baleston de sivadière.
Placée à l'avant du vaisseau, sur le mât de beaupré*,
la Vergue de Beaupré doit avoir de longueur les cinq huitièmes de la grande vergue*,
mais on peut également calculer sa longueur sur le mât de beaupré* et dans ce cas, la Vergue de Beaupré
doit être de un quart plus courte que le mât de beaupré* parce que si elle était plus longue,
elle s’étendrait trop sur les côtés et empêcherait de voir devant le vaisseau.
Comme on n’amène pas la Vergue de Beaupré, elle ne possède pas de racage*.
VERGUE DE BEAUPRÉ PROLONGÉE, vergue de beaupré allongée, vergue de sivadiére prolongée,
vergue de sivadière allongée, baleston de beaupré prolongé, baleston de beaupré allongé,
baleston de sivadière prolongé, baleston de sivadière allongé.
Cela ne se dit que de la Vergue de Beaupré.
C’est à dire, appliquer la longueur de cette vergue sur la longueur de son mât qui est le mât de beaupré*,
ce qui se pratique principalement quand on veut empêcher un abordage par la proue* du vaisseau,
grâce au débordement que fait la Vergue de Beaupré de chaque côté du mât de beaupré*.
Un grand vaisseau prolonge aussi cette même vergue lorsqu’il veut aborder un plus petit bâtiment,
afin que le mât renforcé par là, tombe avec force par l’avant sur le vaisseau ennemi,
et le choque avec plus de violence.
On prolonge encore cette vergue pour s’empêcher de toucher un autre vaisseau en passant trop près.