FIGURE DE PROUE - Dictionnaire de Marine - 1702 - P. Brunel
Définition : (texte réadapté en Français actuel)
L'astérisque * indique un lien actif.
FIGURE DE PROUE, bestion, lion.
C’est le bec ou la pointe de l’éperon* à l’avant des porte-vergues*.
Elle est également appelée Bestion parce que d’ordinaire elle porte pour ornement la figure de quelque animal,
et assez souvent il s'agit d'un lion. De ce fait, beaucoup de matelots ont pris pour habitude de la nommer le lion.
On commence pourtant à y mettre aussi toutes sortes d'autres animaux légendaires,
comme des sirènes tenant une couronne à la main, ou encore des personnages et des dieux.
Autrefois la Figure de proue ne s’étendait que jusqu’au tiers de l'aiguille inférieure de l'éperon* mais aujourd’hui qu'on fait
des éperons* fort courts, la Figure de proue descend jusqu'à la moitié de l’aiguille*.
Le côté le plus fort du bois qu’on y emploie, se place toujours en dehors.
On lui donne une épaisseur convenable à la grandeur du vaisseau et aux décors dont on veut l'orner.
Le bois de sapin n’est pas propre pour cette sorte d’ouvrage parce qu'il gerce et fend trop.
L’ormeau n’y convient pas non plus parce qu’il est trop pesant.
Le bois de saule, bien choisi et bien sain, ainsi que le tilleul, sont ceux dont on doit se servir.
Définition : (texte réadapté en Français actuel)
L'astérisque * indique un lien actif.
FIGURE DE PROUE, bestion, lion.
C’est le bec ou la pointe de l’éperon* à l’avant des porte-vergues*.
Elle est également appelée Bestion parce que d’ordinaire elle porte pour ornement la figure de quelque animal,
et assez souvent il s'agit d'un lion. De ce fait, beaucoup de matelots ont pris pour habitude de la nommer le lion.
On commence pourtant à y mettre aussi toutes sortes d'autres animaux légendaires,
comme des sirènes tenant une couronne à la main, ou encore des personnages et des dieux.
Autrefois la Figure de proue ne s’étendait que jusqu’au tiers de l'aiguille inférieure de l'éperon* mais aujourd’hui qu'on fait
des éperons* fort courts, la Figure de proue descend jusqu'à la moitié de l’aiguille*.
Le côté le plus fort du bois qu’on y emploie, se place toujours en dehors.
On lui donne une épaisseur convenable à la grandeur du vaisseau et aux décors dont on veut l'orner.
Le bois de sapin n’est pas propre pour cette sorte d’ouvrage parce qu'il gerce et fend trop.
L’ormeau n’y convient pas non plus parce qu’il est trop pesant.
Le bois de saule, bien choisi et bien sain, ainsi que le tilleul, sont ceux dont on doit se servir.