par calpe Lun 9 Mai 2016 - 21:58
Le barbotin c'est la roue crantée relié à la transmission qui entraîne les chenilles. A l'autre bout il y a la poulie de tension qui sert à tendre la chenille. Elle peut s'avancer ou se reculer pour tendre ou détendre la chenille.
Il y a bien entendu les galets de roulements qui sont en quelque sorte les roues qui roulent sur la chenille.
Il y a aussi sur les trains de roulement de type Vikers des galets de soutien. Ils soutiennent la chenille en hauteur entre le barbotin et la poulie de tension.
Il y a deux types de trains de roulement. Vikers et Christie.
Les chars Russes sont souvent de type Christie, c'est à dire sans les galets de soutien. Les chars allemands ont les deux selon. Les PzIII et IV ont des galets de soutien, les Panther et Tiger n'en ont pas. NB pour distinguer un PzIII d'un PzIV (entre autre), les III ont 3 galets de soutien et les IV ont 4 galets (moyen mnémotechnique simple pour les différencier car de loin ils sont assez semblables).
La grande majeur des chars OTAN ou Alliés ont ces galets de soutien.
Au début le barbotin était à l'avant alors que le moteur était à l'arrière. Il fallait donc un pont. Maintenant les barbotins sont à l'arrière près du moteur.
Les moteurs des chars lourds actuels sont des turbines d'hélicoptères développant plus de 1500 CV.
Sur mon AMX30B2 c'était un moteur "classique" bi-turbo Hispano-suisa polycarburants de 730 CV pour un char de 40 Tonnes.
Voici un lien qui explique en image ces notions.
http://www.panzerchronique.fr/atelier-de-campagne/trains-de-roulement/Voilà.
Dernière édition par calpe le Lun 9 Mai 2016 - 22:13, édité 2 fois