Construction d'un CANOT DE LIGNE au 1/40 et ses apparaux

les Amis

Après le DORIS, voici une autre annexe des BISQUINES utilisé dans une pêche particulière dite :

LES GRANDES LIGNES

Pêche pratiquée presque exclusivement par les Cancalais. Les ligneurs de Cancale avaient d'ailleurs tendance à se considérer comme faisant partie de l'aristocratie des pêcheurs car ils allaient chercher le poisson dans des conditions parfois dangereuses et beaucoup plus loin que les Bisquines faisant le chalut.

L'armement de pêche d'un ligneur comportait les embarcations, apparaux et engins.

Tout d'abord, 2 FORTS CANOTS  dits CANOTS DE LIGNE DE 14 pieds 1/2 à 15 pieds

Tout comme le Doris du banc, les canots sont réalisés selon les plans établis par Jean LE BOT dans son superbe livre "LA BISQUINE de Cancale à Granville"


La construction débute avec la découpe des couples dans du CTP de 5mm avec "rallonge" pour pouvoir fixer le chantier quille en l'air.
Le tracé des couples  est obtenu après photocopie du plan mis à la bonne échelle si nécessaire,  couples "réduits" de l'épaisseur du bordé si nécessaire, le terme exact est : hors bordé, je crois, à confirmer.
Chaque couple est  tracé sur un papier calque puis reproduit sur une feuille de papier  possédant une croix  de référence qui permet d'aligner les couples.


et découpe des plaques de remplissage en balsa



Collage de l'ensemble


et mise en forme du gabarit: le balsa étant très tendre, il est facile de mettre enforme à la lime.
Penser à faire la rainure pour encastrer la quille.


Passer un peu de cire d'ameublement sur la forme, ocazou, et recouvrir d'un film étirable pour isoler .
Mise en place et blocage de la quille-étrave et du tableau AR, râblure sur la quille


début du bordé, classique avec brochetage, lattes d'environ 1.2 mm d'épaisseur débitées dans la plinthe de samba.
Une fois les deux premières lames encastrées et collées contre la quille, entourer le tout avec un lien élastique: on obtient un meilleur blocage des lames que l'on fait glisser sous l'élastique, une fois brochetées, jusqu'à leur place. On complète le blocage avec des épingles, punaises... chacun ses habitudes.


brochetage


Ne pas oublier d'isoler le gabarit: cire + film étirable ...  ou autre..
Le bordage terminé: ponçage et enduit bois et ponçage ......  sur l'extérieur de la coque toujours maintenue sur le gabarit





Démoulage de la coque


et même punition pour l'intrados: ponçage, enduit, ponçage ....


Confection d'un gabarit de plancher en carton avec renfort baguette pour avoir des repères car une fois démoulé, pas facile de faire des tracés précis






Réalisation du plancher dans du CTP de 2 mm
Arrive l'étape la plus délicate: pose des membrures et varangues de section 1.5 x 1.5. Les courbures prononcées sont très difficile à réaliser sans casse en tout cas avec le bois dont je disposais.
Aujourd'hui,  je connais la réponse: il faut utiliser du poirier.
Faute de poirier ,  j'ai testé d'autres solutions  qui ne plairont pas aux puristes mais qui m'ont permis de continuer avec ce que j'avais sous la main !

Utilisation d'un profilé laiton en U -> la forme donnée étant stable, c'est plus facile à positionner et coller. Inconvénient: on voit un peu les coups de pince



Utilisation de profilé Evergreen plastique 1.5 x 1.5: et là, tout devient simple et rapide, très net, très propre


Inconvénient: c'est pas très pro ..... mais après pose des serres des bancs et peinture, ....  

J'en connais un ou deux qui doivent lever les bras au ciel, voire pire ...  


Il faut maintenant "aménager" l'intérieur.
Placage du plancher sans oublier l'uçât qui permettait d'écoper le fond du canot car on amenait beaucoup d'eau en relevant les lignes.
découpe des bancs, fabrication des gardes poissons AV et AR


fabrication de l'écope




et du blutet, sert au relevage de la ligne



et petites bricoles métalliques découpées dans une feuille de Cu de 0.35mm d'épaisseur.


Pose du plat bord et du banc AR accolé au tableau AR


Un peu de peinture et fabrication des rames. Pas évident quant à la dimension des rames qui varie selon qu'il y a 1 ou 2 rameurs, mais je pense que mes pales sont proportionnellement un peu longues (mais c'est plus facile d'en enlever que rajouter!!). Qu'en pensez-vous ???
Pour la godille, n'ayant pas trouvé d'indications précises, je l'ai faite un peu plus longues, forme "godille de gondole"

et ça donne ça au final














Ah oui, j'ai changé de vert par rapport au Doris, un peu plus foncé, je préfère.
Voici les deux canots au côté de la Bisquine.

Le nom donné aux annexes est le même que la Bisquine suivi de "AX"


avec le Doris


Voilà pour les canots, mais ce n'est pas fini avec ce chapitre ....  A SUIVRE !!!

Amitiés

Xavier

Merci Xavier pour ce superbe pas à pas !   

On ne peut qu'aimer ton pas à pas car il est bien expliqué et documenté, quand à la réalisation c'est du caviar car vu la taille c'est le top, pour les rames je les trouve bien comme cela, en plus elles trouvent leur place dans le canot

Même technique que celle expliquée par Gérard Delacroix      
pour la chaloupe armée  
que j'aurai l'occasion de vous présenter à l'occasion  
c'est une bonne initiation à l'Arsenal  
Bon bouquin que je vous conseille      
voici le lien vers le site de ANCRE :
http://ancre.fr/fr/monographies/31-monographie-de-la-chaloupe-armee-en-guerre-1834.html

sinon sur le site de Gérad Delacroix
http://gerard.delacroix.pagesperso-orange.fr/chaloupe/chaloupe1.htm
Marco

Ça me branche bien ces petites embarcations c'est "choulis choulis" ... je vais scier du bois

Merci Xavier ... très chouette tes sujets ... 9/10 pour ce canot

Le point qui manque c'est pour l'evergreen ... dommage tu aurais pu avoir 10 ...

Ah t'es dur !!!!!!!!!!!

Bin... c'est le jeu, ma pauvre Lucette ...  



Xavier

Ne t'inquiète pas Xavier, avec evergreen, vert un jour, vert toujours    

ça c'est vrai, ça ...  comme disait la Mère Denis  

bonjour à tous,
petite suite

En complément des 2 canots (dits canots de ligne de 14 pieds 1/2 à 15 pieds) utilisés pour une pêche particulière pratiquée presque exclusivement par les Cancalais : LES GRANDES LIGNES, l'armement de pêche comportait des

paniers ou mannes dans lesquels on lovait les lignes.


Les mannes à ligne faisaient 45cm à la base (le fond)et 85cm à l'ouverture pour une hauteur de 50cm.
Pour leur fabrication, j'ai "adapté" la méthode de BRUNO que certains connaissent déjà et que l'on peut retrouver sur son blog

http://marinelandemontaise.eklablog.com/confection-de-paniers-en-rafia-a3875198 , si l'Amirauté le permet

Le problème réside dans la dimension des paniers qui interdit d'utiliser les cure-dents, trop gros, qui seront remplacés par des tiges de métal.

Découpe du fond du panier dans une planchette d'un bois assez dur d'environ 1mm d'épaisseur, percer les trous pour les montants inclinés, UN NOMBRE IMPAIR (13 ou 15, c'est bien), découper le gabarit de la partie haute avec le même nombre de trous , œuf corse





Ces deux gabarits sont immobilisés , selon la hauteur du panier, sur une tige filetée du plus petit diamètre possible (ici 3mm)



Pour les montants, j'ai utilisé du fil laiton dans un premier temps, mais c'est trop mou.


Après plusieurs tests, j'utilise de la corde à piano de 0.4mm qui reste suffisamment rigide et qui disparaît sous le tressage.

J'ai commencé par utiliser le gabarit du haut transpercé par les tiges pour avoir une armature stable


Inconvénient: ce n'est pas très évident de tresser en passant à l'intérieur des tiges métalliques, surtout avec du raphia, et c'est très....très....long!!





Deuxième méthode: ne laisser que des encoches dans le gabarit de la partie haute et laisser dépasser les tiges métalliques qui sont ainsi calées mais peuvent s'écarter pour faire passer le tressage qui devient plus facile et surtout plus rapide avec toute sorte de matériaux: fil, raphia, chanvre...


Inconvénient: il est difficile de faire tenir les tiges plantées dans le fond, même collées, c'est très petit, pas de surface, donc le départ est plus délicat et on se  pique bien les doigts !!!



Mais une fois les 3 - 4 premiers tours passés, ça roule tout seul !!









Arrivé en haut, à la hauteur désirée, passer une 2 couches de vernis sur l'extérieur pour donner de la rigidité, "figer" l'ensemble



Une fois sec, on enlève le haut et vernis à l'intérieur



Ensuite, couper l'excédent de longueur des tiges métalliques en laissant dépasser un petit mm qui servira de support pour fixer le tressage du pourtour supérieur du panier









Le tressage peut se faire avec des matériaux divers selon le résultat recherché  





Puis fixer(cyanolite) les anses que vous aurez tressées



Bon, on ne fait pas que de beaux paniers, la preuve




Xavier

Merci à tous,  et,  petite suite

L'ARMEMENT proprement dit du CANOT comportait 4 avirons (c'est fait!) et 2 gaffes pour crocher les poissons.

FABRICATION DES GAFFES

j'ai utilisé du fil laiton de 1mm de diamètre, du tube laiton creux diam.ext. 1.5mm et int.1mm
Amincissement de l'extrémité du fil, un coup de pince.
Une encoche sur le côté du tube




On insère le crochet à l'intérieur du tube grâce à quelques coups  de lime



un peu de soudure



On coupe le tube, on amincit un cure-dents



Tiens !!  voilà la godille !!
On emmanche et le poisson n'a plus qu'à bien se tenir!!



Faut faire gaffe, .....  bin c'est fait    (tu pourras pas la faire, celle-là, Pascal)

A+

Xavier

suite...

ARMEMENT DE PECHE : 15 à 20 paniers ou mannes de 6 pièces de ligne chacun avec 20 à 22 ampis (filins un peu plus fins) par pièce de 116 mètres soit au total 2500 à 2800 hains (hameçons) et une longueur de ligne de 14 Km environ: impressionnant !!!

"On commence par mettre le canot à l'eau: le chef de canot, 2 hommes et le mousse y sautent, on leur fait passer leurs avirons, les gaffes, quelques mannes vides et une ancre sur laquelle ils se mouillent après avoir frappé sur l'orin l'extrémité de la ligne que l'on va mettre à l'eau du pont de la bisquine."

Il s'agit d'une ANCRE A JAS FIXE de 10Kg

A cette échelle, ce n'est très gros !! pour la fabriquer, quelques pointes suffisent
Choisir des pointes, ici tête homme, au bon diamètre en fonction de la taille de l'ancre, on aplatit sur l'enclume pour donner la forme voulue: carrée, rectangulaire... au choix



Mise en forme des bras.

Découper les deux oreilles dans une plaque fine de 0.4 mm d'épaisseur ici dans n'importe quoi pourvu que ça se soude (méthode de l'Ancien: lamelle de pile ou récup de pièces en laiton (?) de connexion électrique dans de vieux appareils ménager hors d'usage, ou autre...). L'épaisseur se "règle" au marteau !

Bien aplatir l'extrémité de la verge, plus large grâce à la tête de la pointe et percer (ici diam.1mm) pour le passage du jas fixe.

Aplatir une autre tête de pointe, percer pour le passage de l'organeau, couper et souder en bout de verge.

Dans un premier temps, souder les oreilles en bout de patte puis soudure de la verge sur les bras après avoir isolé les parties déjà soudée (oreilles, rallonge du passage organeau) dans un morceau de patate comme isolant thermique sinon vous soudez d'un côté et le reste qui est très proche se dessoude



En réalité, je m'aperçois que j'ai réalisé les passages du jas et de l'organeau après soudure du bras



Et voilà 2 petites ancres à jas fixe de chez pachère!!





ancres que l'on peut facilement améliorer, modifier à la demande, adapter à l'échelle voulue.
Le plus important à retenir, c'est que les pointes se travaillent facilement au marteau, on peut donner toutes sortes de formes et c'est facile à souder.


La suite de l'aventure ... + tard



Xavier

Suite

En vérité, si je détaille les "procédés de fabrication" de tous ces bidules, c'est que j'ai une fâcheuse tendance à les oublier, je peux ainsi plus facilement les retrouver. ....              

Mais reprenons notre histoire, je vous rappelle que le premier canot est à l'eau, au mouillage sur son ancre à jas fixe qui sert aussi d'amarrage au départ de la ligne.

"La Bougnate  fait route suivant un cap constant toujours en travers du courant; sur l'arrière, au vent, le patron ou un homme qui  le relaye jette les cordes en saisissant  l'hameçon boëtté sur le bord du panier et en lançant l'ampi par-dessus la lisse opérant alternativement  de la main droite et de la gauche d'un mouvement  de balancement bien rythmé; on voit  tout l'intérêt  d'un lovage régulier de la ligne qui se déroule progressivement et  file à l'eau à la vitesse du bateau.
Ce travail n'était pas sans danger, l'un des accidents les plus redoutés était de voir un hameçon s'embrocher dans la paume de l'homme qui lançait avec les conséquences que l'on imagine car il n'est pas question sur un bateau à voile de battre en arrière; aussi se trouvait-il en permanence près de celui qui jetait, un homme avec un couteau bien affuté à la main, paré à couper l'avançon ou la ligne.
Avant qu'une manne ne soit complètement vide, on en approche une autre et on fait ajut entre les cordes des deux paniers en y fixant un grappin; toutes les 4 mannes, on remplace le grappin par une bouée et ainsi de suite jusqu'à ce que presque toute la ligne soit dehors." (Jean LE BOT)

FABRICATION D'UN GRAPPIN

Pour changer, j'utilise du fil laiton diamètre 1mm (toujours le même, il sert souvent) dans lequel je fais les crochets, plus exactement 2 anses




avec un coup de marteau sur les extrémités des crochets et au centre pour diminuer l'épaisseur au niveau de la jonction



Je place les 2 anses dans le coffrage magique



Pour la verge: tube laiton creux diam.ext 1.5mm (le même, lui aussi sert souvent) et on soude le tout: c'est facile si bien calé dans le coffrage





On coupe, on aplati l'extrémité du tube et on soude un renfort découpé dans la petite plaque fine de 0.4mm (même matière première que précédemment)



Percer diamètre 1mm pour le passage de l'organeau



Découper dans du bristol 4 petites oreilles que l'on colle en bout de crochet et qui serviront de support pour une résine adhésive.
après durcissement, on arrange un peu à la lime pour donner une forme plus sympa





et un peu de peinture



grappin + ancre





avec en plus les gaffes un peu mieux finies, et un plan de travail toujours bien rangé ...  



A + tard pour la suite des aventures de La BOUGNATE partie pour la pêche aux grandes lignes



Xavier

Voilà un pas à pas comme je les aime

C'est le Maître des Forges en personne
Splendide !!!!!!
Joli travail fin et avec un résultat au top
Bravo
Marco

les amis

Continuons notre pêche:  

"Avant qu'une manne ne soit complètement vide, on en approche une autre et on fait ajut entre les cordes des deux paniers en y fixant un grappin; toutes les 4 mannes, on remplace le grappin par une bouée et ainsi de suite jusqu'à ce que presque toute la ligne soit dehors." (Jean LE BOT)





BOUEE D'ORIN

Initialement en liège, ces bouées furent remplacées par des cylindres en fer de 40 à 50 litres



avec au centre un tube soudé



pour pouvoir y passer une perche portant un pavillon



Lorsqu'il y avait beaucoup de courant, la bouée était plombée par deux barres de fer.
A noter: gréement particulier des bouées






"Le premier canot est maintenant à près de 7 milles de la Bisquine et ce n'est que par temps très clair qu'on peut l'apercevoir à l'œil nu dansant sur son mouillage.
L'équipage a préparé le second canot, la bisquine met dans le vent pour qu'on puisse l'envoyer à l'eau, le chef de canot et deux hommes y embarquent et le mouillent sur une ancre à l'extrémité du tentis. La Bougnate va maintenant capeyer à proximité, il ne reste à bord que le patron et un homme pour assurer la manœuvre  et veiller aux canots."



"A part le mauvais temps et la brume la principale difficulté dans le métier des ligneurs résultait du courant ainsi que des rencontres avec les vapeurs lorsqu'ils travaillaient de nuit. A bord des canots on disposait un fanal au bout d'un petit  espar de 1m 50 mâté dans un trou du banc de l'arrière. Ces fanaux servaient à signaler l'embarcation mais aussi à éclairer un peu l'espace."



FABRICATION D'UN FANAL à douille


Dans un emballage plastique pas trop épais du commerce j'ai découpé la "cage en verre" du fanal en prenant soin de passer un petit coup de lime inclinée à 45° dans chaque angle pour obtenir une pliure nette



Dans une planchette fine, découpe du fond



Dans une baguette à la dimension de la section de la lanterne, mise en forme du "toit"





Collage du fond et du toit



On perce le fond pour le passage du tube laiton diam.ext.1.5mm (toujours le même!) et ajustage du cure-dents



Un peu de peinture pour imiter l'encadrement métal



J'ai essayé de noircir l'intérieur du fanal avec la suie de la cheminée, mais si c'est difficile de l'enlever de l'intérieur de la porte de l'insert, c'est encore plus dur de la faire adhérer sur le plastique !!

Les voilà en place



avec la bougie, bien sûr, sinon on ne voit rien !!



"Après 2 à 3 heures (vive le vent....vive le vent .... vive le vent d'hiver....  : vous imaginez le boulot !!) le courant est tombé on va pouvoir commencer à relever  
2 hommes passent sur l'avant, hissent l'ancre, puis main sur main se déhalent sur la ligne pendant qu'un troisième embarque le poisson avec sa gaffe, le décroche, le jette au fond du canot tandis que le mousse à l'arrière love rapidement la ligne dans une manne. La pêche s'entasse entre les garde-poissons, la place manque ! A l'autre extrémité du tentis, le second canot a commencé lui aussi à relever mais comme ils sont moins nombreux à bord ils avancent évidemment moins vite.
La bisquine fait régulièrement le va-et-vient entre ses canots pour le soulager de sa pêche, des grappins, des bouées relevées et des mannes pleines puis lui remet des paniers vides avant de repartir vers l'autre extrémité de la ligne.
Après environ 3 heures d'une rude besogne les canots se sont rejoints, on les hisse à bord de la bisquine, on les saisit solidement à leur poste et on fait route pour rentrer."
J'espère que cette partie de pêche vous a plu, surtout à ceux qui sont confortablement installés dans le canapé .... suivez mon regard (j'ai les noms!) et que ça vous a donné envie de vous procurer ce magnifique ouvrage de Jean LE BOT. Non, non, je ne touche pas de commission !!      

Amitiés  

Xavier

Ah! Xavier! on en redemande!!