BALESTON DE SIVADIÈRE - Dictionnaire de Marine IIIème Edition - 1747 - H. Bicker.
Définition : (texte réadapté en Français actuel)
L'astérisque * indique un lien actif.
BALESTON, vergue.
C’est une pièce de bois longue et arrondie qui est une fois plus grosse au milieu qu'aux extrémités.
On la pose quarrément par son milieu sur le mât* vers les racages*.
Elle sert à porter une voile et quelquefois plusieurs lorsqu’on met à ses extrémités,
de gros anneaux avec des bout-dehors*, pour appareiller* les bonnettes en étui*.
Les Balestons doivent être dans leur milieu beaucoup plus épais qu'aux extrémités.
Par chaque pied de longueur qu’ils ont, ils doivent avoir un quart de pouce d’épaisseur dans leur milieu,
excepté le Baleston de foule* qui n'a pas besoin d’être si fort, parce qu’il ne sert qu’à border le perroquet de foule*.
L’épaisseur des extrémités des Balestons doit être des deux cinquièmes de l'épaisseur du milieu.
BALESTON DE SIVADIÈRE, baleston de beaupré, vergue de beaupré, vergue de sivadière.
Placée à l'avant du vaisseau, sur le mât de beaupré*,
le Baleston de Sivadiére doit avoir de longueur les cinq huitièmes du Grand Baleston*,
mais on peut également calculer sa longueur sur le mât de beaupré* et dans ce cas, le Baleston de Sivadière
doit être de un quart plus court que le mât de beaupré* parce que si il était plus long,
il s’étendrait trop sur les côtés et empêcherait de voir devant le vaisseau.
Comme on n’amène pas le Baleston de Sivadiére, il ne possède pas de racage*.
BALESTON DE SIVADIÈRE PROLONGÉ, baleston de sivadière allongé, baleston de beaupré prolongé,
baleston de beaupré allongé, vergue de sivadière prolongée, vergue de sivadiére allongée,
vergue de beaupré prolongée, vergue de beaupré allongée.
Cela ne se dit que du Baleston de Sivadiére.
C’est à dire, appliquer la longueur de ce baleston sur la longueur de son mât qui est le mât de beaupré*,
ce qui se pratique principalement quand on veut empêcher un abordage par la proue* du vaisseau,
grâce au débordement que fait le baleston de sivadière de chaque côté du mât de beaupré*.
Un grand vaisseau prolonge aussi ce même baleston lorsqu’il veut aborder un plus petit bâtiment,
afin que le mât renforcé par là, tombe avec force par l’avant sur le vaisseau ennemi,
et le choque avec plus de violence.
On prolonge encore ce baleston pour s’empêcher de toucher un autre vaisseau en passant trop près.
Définition : (texte réadapté en Français actuel)
L'astérisque * indique un lien actif.
BALESTON, vergue.
C’est une pièce de bois longue et arrondie qui est une fois plus grosse au milieu qu'aux extrémités.
On la pose quarrément par son milieu sur le mât* vers les racages*.
Elle sert à porter une voile et quelquefois plusieurs lorsqu’on met à ses extrémités,
de gros anneaux avec des bout-dehors*, pour appareiller* les bonnettes en étui*.
Les Balestons doivent être dans leur milieu beaucoup plus épais qu'aux extrémités.
Par chaque pied de longueur qu’ils ont, ils doivent avoir un quart de pouce d’épaisseur dans leur milieu,
excepté le Baleston de foule* qui n'a pas besoin d’être si fort, parce qu’il ne sert qu’à border le perroquet de foule*.
L’épaisseur des extrémités des Balestons doit être des deux cinquièmes de l'épaisseur du milieu.
BALESTON DE SIVADIÈRE, baleston de beaupré, vergue de beaupré, vergue de sivadière.
Placée à l'avant du vaisseau, sur le mât de beaupré*,
le Baleston de Sivadiére doit avoir de longueur les cinq huitièmes du Grand Baleston*,
mais on peut également calculer sa longueur sur le mât de beaupré* et dans ce cas, le Baleston de Sivadière
doit être de un quart plus court que le mât de beaupré* parce que si il était plus long,
il s’étendrait trop sur les côtés et empêcherait de voir devant le vaisseau.
Comme on n’amène pas le Baleston de Sivadiére, il ne possède pas de racage*.
BALESTON DE SIVADIÈRE PROLONGÉ, baleston de sivadière allongé, baleston de beaupré prolongé,
baleston de beaupré allongé, vergue de sivadière prolongée, vergue de sivadiére allongée,
vergue de beaupré prolongée, vergue de beaupré allongée.
Cela ne se dit que du Baleston de Sivadiére.
C’est à dire, appliquer la longueur de ce baleston sur la longueur de son mât qui est le mât de beaupré*,
ce qui se pratique principalement quand on veut empêcher un abordage par la proue* du vaisseau,
grâce au débordement que fait le baleston de sivadière de chaque côté du mât de beaupré*.
Un grand vaisseau prolonge aussi ce même baleston lorsqu’il veut aborder un plus petit bâtiment,
afin que le mât renforcé par là, tombe avec force par l’avant sur le vaisseau ennemi,
et le choque avec plus de violence.
On prolonge encore ce baleston pour s’empêcher de toucher un autre vaisseau en passant trop près.