ASTROLABE - Dictionnaire de Marine Ière Edition - 1736 - H. Bicker.
Définition : (texte réadapté en Français actuel)
L'astérisque * indique un lien actif.
C'est un instrument astronomique, dont les Pilotes Hauturiers* se servent pour prendre hauteur*,
et en conclure la latitude* du lieu où ils font l'observation.
Son invention est attribuée à Hipparque, célèbre astronome grec qui vivait au IIe siècle de notre ère.
Ptolémée le réduisit à un surface plane, à laquelle il donna le nom de planisphère.
Les astronomes arabes ont apporté des améliorations aux Astrolabes antiques.
L'astrolabe moderne fut inventé par Fabricius, en 1513.
Des astronomes antérieurs à Fabricius, tels que Copernic, Gemma Frisius, Roias,
La Hire et Parent ont utilisé des Astrolabes pour leurs mesures.
L'Astrolabe de mer est un instrument de navigation antérieur à l'arbalète.
L'Astrolabe a été perfectionné et l'usage de sa version de mer a été rendu commun pour la première fois,
aux Pilotes* Portuguais par Rhoteric et Joseph, tous deux Médecins de Jean II second Roi du Portugal,
et par Martin Bohesme, écolier de Montréal. Tous trois étaient les plus habiles Mathématiciens de leur temps.
Les navigateurs Portugais, pleins de confiance dans l'exactitude de cet instrument,
qui laissait cependant bien à désirer à cet égard, s'en servirent pour franchir l'équateur* vers 1485.
L'instrument est fait de cuivre afin que par son poids il se place d'aplomb et que sa ligne horizontale se trouve mieux de niveau.
L'Astrolabe, muni d'un anneau permettant de le tenir suspendu verticalement,
est composé d'une grande pièce de cuivre plate et ronde d'environ 4 décimètres de diamètre,
dont le bord ou limbe*, divisé en degrés* et en minutes, porte une règle mobile appelée aussi alhidade*.
En tournant l'Astrolabe vers le soleil, et en le maintenant dans cette position pour que les rayons passent au travers des pinnules*,
c'est-à-dire des deux petites plaques de cuivre, percées chacune d'un petit trou appelé Dioptre*
pour recevoir le rayon du soleil, ou pour conduire le rayon de vue jusqu'aux étoiles, quoiqu'on ne s'en serve guère que pour le soleil,
le tranchant de l'index marque sur le limbe* divisé, une graduation qui représente la hauteur* de l'astre.
A la place des azimuts*, des almucantaras* et autres cercles de la sphère qui sont décrits sur les
Astrolabes des Mathématiciens, ceux des Pilotes* n'ont que trois ou quatre cercles concentriques,
c'est-à-dire qui ont un même centre :
- Le premier est divisé en quatre quarts de nonante* pour prendre hauteur*.
- Le second est divisé en trois cents soixante cinq parties pour marquer les jours de l'année.
- Le troisième est divisé en douze fois trente degrés* pour marquer les signes du zodiaque.
L'Astrolabe est complètement tombé en désuétude, à partir du moment où l'équatorial*, l'instrument des hauteurs*,
le théodolite*, etc., ont servi aux mêmes fonctions en les remplissant beaucoup mieux.
Définition : (texte réadapté en Français actuel)
L'astérisque * indique un lien actif.
C'est un instrument astronomique, dont les Pilotes Hauturiers* se servent pour prendre hauteur*,
et en conclure la latitude* du lieu où ils font l'observation.
Son invention est attribuée à Hipparque, célèbre astronome grec qui vivait au IIe siècle de notre ère.
Ptolémée le réduisit à un surface plane, à laquelle il donna le nom de planisphère.
Les astronomes arabes ont apporté des améliorations aux Astrolabes antiques.
L'astrolabe moderne fut inventé par Fabricius, en 1513.
Des astronomes antérieurs à Fabricius, tels que Copernic, Gemma Frisius, Roias,
La Hire et Parent ont utilisé des Astrolabes pour leurs mesures.
L'Astrolabe de mer est un instrument de navigation antérieur à l'arbalète.
L'Astrolabe a été perfectionné et l'usage de sa version de mer a été rendu commun pour la première fois,
aux Pilotes* Portuguais par Rhoteric et Joseph, tous deux Médecins de Jean II second Roi du Portugal,
et par Martin Bohesme, écolier de Montréal. Tous trois étaient les plus habiles Mathématiciens de leur temps.
Les navigateurs Portugais, pleins de confiance dans l'exactitude de cet instrument,
qui laissait cependant bien à désirer à cet égard, s'en servirent pour franchir l'équateur* vers 1485.
L'instrument est fait de cuivre afin que par son poids il se place d'aplomb et que sa ligne horizontale se trouve mieux de niveau.
L'Astrolabe, muni d'un anneau permettant de le tenir suspendu verticalement,
est composé d'une grande pièce de cuivre plate et ronde d'environ 4 décimètres de diamètre,
dont le bord ou limbe*, divisé en degrés* et en minutes, porte une règle mobile appelée aussi alhidade*.
En tournant l'Astrolabe vers le soleil, et en le maintenant dans cette position pour que les rayons passent au travers des pinnules*,
c'est-à-dire des deux petites plaques de cuivre, percées chacune d'un petit trou appelé Dioptre*
pour recevoir le rayon du soleil, ou pour conduire le rayon de vue jusqu'aux étoiles, quoiqu'on ne s'en serve guère que pour le soleil,
le tranchant de l'index marque sur le limbe* divisé, une graduation qui représente la hauteur* de l'astre.
A la place des azimuts*, des almucantaras* et autres cercles de la sphère qui sont décrits sur les
Astrolabes des Mathématiciens, ceux des Pilotes* n'ont que trois ou quatre cercles concentriques,
c'est-à-dire qui ont un même centre :
- Le premier est divisé en quatre quarts de nonante* pour prendre hauteur*.
- Le second est divisé en trois cents soixante cinq parties pour marquer les jours de l'année.
- Le troisième est divisé en douze fois trente degrés* pour marquer les signes du zodiaque.
L'Astrolabe est complètement tombé en désuétude, à partir du moment où l'équatorial*, l'instrument des hauteurs*,
le théodolite*, etc., ont servi aux mêmes fonctions en les remplissant beaucoup mieux.